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Me connecter à moi, chercher et trouver ma voie/ma place, être déterminée à guérir émotionnellement!

  • vanhoofalexandra
  • 17 juil. 2021
  • 4 min de lecture

2017 gros burn-out, vertiges, chaos intérieur et l’impression de ne plus savoir bouger. Un corps tout mou, un mental en pleine activité… il resasse, il se projette, il revient en arrière, il veut tout faire, il culpabilise, c’est le chaos mental. Les émotions s’en mêlent, la peur, la tristesse, la colère, le bug total.


Un coup de fil, une amie rare, plus, une sœur ! Elle ne sait pas que je craque. Elle est en joie. Elle me parle d’une illumination. De la Loi de l’attraction. Elle me dit de regarder quelque chose. Je ne veux pas lui miner le moral, j’acquiesce à sa joie et en profite pour changer d’état d’esprit. Elle m’emballe, elle arrive à me mettre en joie. Je regarde le lien qu’elle m’envoi. https://www.youtube.com/watch?v=6kwcuNrjvao Très anglo-saxon, ce documentaire arrive à m’emballer et répond à ce mal-être qui toquait à ma porte depuis près de 4 ans (j’arrivais ici avec ce burn-out au paroxysme de ce que je pouvais supporter en n’étant pas où je voulais être).


J’ai toujours su que j’avais dans ma « mission de vie » quelque chose lié à l aide et à l’accompagnement de l’autre. J’ai travaillé 15 ans dans le travail social et ici, gros bug, je n’arrive plus à suivre. C’est mon travail (ainsi que d’autres choses) et surtout la charge mentale qu’il impliquait pour moi qui m’a usé. Beaucoup de mes collègues d’ailleurs expriment leurs charges et poids mentaux dans le travail social et associatif mais ce n’est jamais assez, il en faut toujours plus. J’ai craqué, mon travail prenait trop de place, les problématiques et les injustices ne faisaient qu’augmenter, quelle place prendre alors ? Quel travail effectuer et rendre efficace si je ne crois plus en ce que je fais (ou plutôt dans la manière de le faire et la dépendance institutionnelle qui s’impose de plus en plus) ?


C’est ici et à partir de ce jour que je comprends, par les maux de mon corps physique que c’est STOP, que je choisis de prendre soin de moi, que je choisis de faire ce que je pense être utile pour guérir émotionnellement (parce qu’il y en avait du travail de gros œuvre à faire pour panser, dorloter, confronter mon petit cœur d’être humain blessé) et pour construire ma voie sur mon chemin : celui qui fera mon épanouissement et mon bonheur.


Et bien sûr qu’une partie de moi disait : « eh ma cocotte, tout ça sera possible pour demain » !


Et bien sûr que ce fut un processus qui a pris beaucoup plus de temps qu’1 jour. Et heureusement que j’avais déjà en moi effectué beaucoup de cette partie du processus, que j’étais prête à amorcer ce grand changement intérieur (j’en ai croisé des thérapies et thérapeutes ; des soins et des questionnements intérieurs ; j’ai croisé la prise de conscience, la culpabilité et la capacité à rebondir ; j’ai croisé la colère, la tristesse et la souffrance intérieure).

Mais ce que je sais, c’est que rien que de rentrer dans ce processus, rien que de le vouloir, de verbaliser sa volonté et de tenter de passer à l’action est déjà le plus grand pas.

Le fait de se regarder et de se questionner pour savoir « qu’est-ce qui me rend heureux ici sur cette Terre ? », « Pourquoi suis-je ici ? », « Quel est le but de mon existence ? », « Que suis-je venu guérir en moi ? », « Quelle blessure dois-je transcender en force intérieure ? », « Quel service puis-je me rendre à moi-même (à mon âme) et quel service puis-je rendre au monde ? », …

Toutes ces réponses à trouver au même moment que couche après couche, il me fallait comprendre pourquoi toute cette colère, pourquoi toute cette tristesse, pourquoi toute cette frustration. Toutes ces réponses à trouver parce que j’avais compris que je ne pouvais avoir de contrôle sur « la paix dans le monde », les injustices innommables que j’observais à l’extérieur de moi et qui alimentaient ma colère, résignation et soumission intérieure.


J’ai compris que de la paix en moi, de la guérison, de ma capacité à pardonner (à moi-même, aux autres, à la vie, à l’Univers, à Dieu !), à compatir (envers moi-même, les autres, la vie, l’Univers, Dieu !), à ne plus juger (moi-même, les autres, la vie, l’Univers, Dieu !) et enfin à remercier (moi-même, les autres, la vie, l’Univers, Dieu !), je pourrais enfin créer et cultiver l’équilibre en moi et dans mon quotidien.


Que de force et de détermination pour se confronter aux jugements extérieurs qui ne faisaient (heureusement) que conforter mes choix et décisions intérieures. Tandis que ton extérieur te répète « mais je ne comprends pas que tu … » et à moi de rire intérieurement « si tu savais à quel point je ne comprends pas moi-même ! ». Et de se répéter que tout à un sens.


Et puis, de se trouver… petit à petit se l’affirmer à soi-même… à l’extérieur de plus en plus… et se mettre à créer… s’orienter et se mettre en action vers ce qui fera notre épanouissement intérieur. Oser et se dépasser. Ne plus avoir peur du temps. Oser se tromper. Oser apprendre. Oser vivre. Oser partager. Oser donner. Oser recevoir. Oser être Soi. Oser prendre sa voie…

Bien à vous.

Namaste

Alex

Article rédigé le 17/07/2021


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